Water knife

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En deux mots
L’eau est devenue une denrée si précieuse le long du Colorado qu’elle donne lieu à un combat sans merci entre États et mafias. Un mercenaire, une journaliste, une réfugiée vont se retrouver au cœur de l’affrontement à Phoenix pour un thriller implacable qui met en lumière l’un des problèmes écologiques majeurs des prochaines années.

Ma note
etoileetoileetoile (beaucoup aimé)

Water knife
Paolo Bacigalupi
Éditions Au Diable vauvert
Roman SF
traduit de l’anglais (États-Unis) par Sara Doke
490 p., 23 €
EAN : 9791030700688
Paru en octobre 2016

Où?
Le roman se déroule aux États-Unis, principalement dans le Sud du Nevada, l’Arizona et la Californie, entre Las Vegas, Carver City et Phoenix.

Quand?
L’action se situe dans un avenir (peut-être) pas très lointain.

Ce qu’en dit l’éditeur
La guerre de l’or bleu fait rage autour du fleuve Colorado. Détective, assassin et espion, Angel Velasquez coupe l’eau pour la Direction du Sud Nevada qui assure la survie de Las Vegas. Lorsque remonte à la surface la rumeur d’une nouvelle source, Angel gagne la ville dévastée de Phoenix avec une journaliste endurcie et une jeune migrante texane…
Quand l’eau est plus précieuse que l’or, une seule vérité régit le désert: un homme doit saigner pour qu’un homme boive.

Ce que j’en pense
Un point d’histoire et de géographie est peut-être nécessaire avant de se plonger dans ce thriller noir. Le fleuve Colorado irrigue l’Arizona, la Californie, le Colorado, le Nevada, le Nouveau-Mexique, le Wyoming et l’Utah. En 1922, les représentants de ces territoires se sont partagé les eaux du fleuve. Le Nevada, par exemple, comptait alors 77000 habitants et si vit attribuer 2% du total. Le problème, c’est qu’aujourd’hui 1,8 million de personnes vivent dans la seule agglomération de Las Vegas. Du coup, il est facile de comprendre pourquoi l’eau est un sujet brûlant, surtout quand on choisit de mettre les thèmes écologiques au cœur de son œuvre.
Water Knife nous plonge dans un scénario à la Mad Max, sauf que cette fois les bandes rivales ne luttent plus pour le pétrole, mais bien pour l’eau, dont on a compris qu’elle représente le bien le plus précieux de cette région désertique des Etats-Unis, qu’il s’agisse du liquide lui-même ou des «Droits à l’eau» dont la valeur grimpe au fur et à mesure que les ressources diminuent.
Le roman s’ouvre sur une scène d’apocalypse : un commando mené par Angel Velasquez prend d’assaut le complexe de traitement d’eau de Carver City et n’hésite pas à le détruire, après avoir expliqué au personnel qu’il disposait d’une décision de justice reconnaissant l’illégalité de cette exploitation au détriment de l’État du Nevada. Au fil de récit, on va comprendre l’enjeu vital de cette nouvelle guerre pour la Californie, le Nevada et l’Arizona et principalement pour Las Vegas et Phoenix. Située en aval de sa rivale du Nevada, cette dernière ne peut laisser la ville des casinos pomper toute la ressource disponible

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Aux mercenaires à la solde des gouvernements s’opposent des mafias solidement installées. Au milieu de leur affrontement, les populations sont prises en otage, essayant de trouver elles aussi de quoi étancher leur soif.
Plongé au cœur de la bataille, le lecteur va suivre la lutte sanglante pour les fameux Droits à l’eau, la lutte pour leur survie des femmes et des hommes qui passent leur journée à rechercher le précieux liquide et qui, dès qu’ils en trouvent en quantité, essaient de le monnayer aux plus offrants.
Angel, qui travaille pour Catherine Case, responsable du service des eaux de Las Vegas, va lui aussi se trouver au cœur de la mêlée du côté de Phoenix où – semble-t-il – une nouvelle source va pouvoir être exploitée. C’est là qu’il va croiser Lucy, une journaliste qui sent le Scoop comme le sourcier un bon filon. Sauf que leur curiosité va irriter au plus au point tous ceux qui se battent pour assurer un avenir à Phoenix où la température monte aussi vite que la tension. La criminalité explose et les plus pauvres, notamment les réfugiés comme Maria, n’ont guère d’autre choix que de faire profil bas face à l’organisation implacable du «Vet» qui a la mainmise sur la ville. Elle va essayer de rassembler assez de moyens pour fuir, même si elle sent bien que la lutte est inégale. À moins qu’elle ne trouve quelqu’un qui croit en ses rêves.
Paolo Bacigalupi réussit à maintenir le suspense jusqu’à l’épilogue, nous donnant par la même occasion, l’envie de découvrir son premier roman La Fille automate, paru en 2012 et disponible en poche chez J’ai lu.

Autres critiques
Babelio
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Blog Le fictionaute
Blog La prophétie des ânes 

Les premières pages du livre 

Extrait
« Vous avez passé un accord avec la Californie et on ne m’a rien dit ? Ils sont propriétaires de votre eau et je n’ai pas été prévenu ? Parce que, de mon point de vue, vous pompez grâce à des droits de pacotille que vous avez achetés en seconde main à un fermier du Colorado occidental et vous n’avez plus une seule carte en main. Cette eau aurait dû nous revenir depuis longtemps. C’est écrit sur les papiers que je viens de vous donner.
Yu lui décocha un regard maussade.
— Allez, Yu, reprit Angel avec légèreté en lui donnant une petite claque sur l’épaule. Ne faites pas cette tête. Nous connaissons tous les deux les règles depuis assez longtemps pour savoir quand on a perdu. La Loi du Fleuve dit que les droits plus anciens gagnent le jackpot. Les plus récents ? (Angel haussa les épaules.) Pas grand-chose.
— Quelle patte avez-vous graissée ? demanda Yu. Stevens ? Arroyo ?
— Ça a de l’importance ?
— C’est la vie de cent mille personnes !
— Ils n’auraient pas dû parier sur d’aussi mauvais chevaux alors, commenta Gupta depuis l’autre côté de la salle de contrôle où elle vérifiait les moniteurs de pompage.
Angel cacha un sourire satisfait tandis que Yu se tournait vers la jeune femme d’un air méchant.
— La soldate a raison, Yu. Vous avez votre notification. Nous vous offrons vingt-cinq minutes supplémentaires pour sortir. Après cela, je vais lâcher mes Hades et mes Hellfire. Vous feriez mieux de vous tirer avant le feu d’artifice.. »

À propos de l’auteur
Paolo Bacigalupi est devenu en quelques années la star mondiale de la SF. Son premier roman, La Fille automate, a été un choc mondial et est lauréat aux USA en 2010 des prix Nébula, Hugo, Locus et Campbell, et en France des prix des Bloggeurs, Bob Morane, Une autre terre et du Grand Prix de l’Imaginaire 2013. Auteur de formidables romans d’aventures pour les ados, il a également publié Ferrailleurs des mers, finaliste du National Book Award et lauréat du prix Michael Printz, Les Cités englouties, Zombie Ball et L’Alchimiste de Khaim. Il reçoit à nouveau en mai le Grand Prix de l’Imaginaire 2015 pour le recueil de ses nouvelles primées aux États-Unis, La Fille-flûte, un chef-d’œuvre. Tous ses livres sont parus en France au Diable vauvert. (Source : Éditions Au diable vauvert)

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Bonnes nouvelles de Chassignet

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Bonnes nouvelles de Chassignet
Gérard Oberlé
Grasset
Roman
216 p., 17 €
ISBN: 9782246852568
Paru en janvier 2016

Où?
Le roman se déroule principalement en France, dans ce Morvan où vit Chassignet. Il nous parle notamment de la Celle-en-Morvan et d’Autun. Les voyages, dont il relate les faits marquants, se font en Egypte, entre autres à Assouan et au Caire. Il retrace aussi un périple qui nous conduira aux Caraïbes, à Bora-Bora, Raïatea, Huahiné, aux îles sous-le-vent, au Brésil, en Guyane, en Argentine, au Mexique, en Australie et enfin en Nouvelle-Calédonie.
Le dernier récit On the road, parcourt les Etats-Unis de Floride vers l’Arizona en passant par le Tennessee, l’Oklahoma et le Nouveau-Mexique. Il y est question de Pine Bluff dans l’Arkansas, de Tucson et Araucania en Arizona en passant par Miami, Orange, Bristol, Havana, Macon, Athens, Dayton, Chattanooga ou encore Moriah Hill.

Quand?
Si le dialogue avec Chassignet se déroule de nos jours, les récits évoquent des voyages effectués il y a quelques années.

Ce qu’en dit l’éditeur
Erudit non conformiste, gastronome distingué, œnologue jouisseur, aventurier mélomane, amoureux de l’amitié, le Morvandiau Chassignet, personnage emblématique des premiers romans de Gérard Oberlé, ressemble beaucoup à son créateur, tout comme les trois histoires qu’il nous conte ici…
En Egypte, dans un hôtel d’Assouan où il passe ses hivers, une femme mystérieuse fascine Chassignet : par quel étrange destin Mitzi se trouve-elle sur les bords du Nil pour y jouir d’une ultime escale ?
En Nouvelle Calédonie, un bourlingueur au bout du rouleau trouve enfin la sérénité dans une tribu kanak.
En Arizona, deux copains tombent en panne dans un bled perdu peuplé de ploucs racistes qui les retiennent otages.
Non, nous ne sommes ni chez Paul Bowles ou Agatha Christie, ni chez le Simenon de Quartier nègre, ni chez le Douglas Kennedy de Cul-de-sac : les lecteurs enthousiastes de Retour à Zornhof retrouveront ici la « magie-Oberlé ». Un grand vent d’audace et de liberté souffle à travers ses livres, qui font de lui le plus brillant et le plus souriant représentant du baroque dans les Lettres contemporaines.

Ce que j’en pense
****
Roman ou nouvelles, court roman suivi de deux nouvelles ou encore trois récits ? Après tout qu’importent les étiquettes, car la seule notion qui compte ici est le plaisir. Un plaisir que je vous promets gouailleur, érudit, épicurien et pour tout dire jouissif.
J’imagine l’auteur à sa table de travail dialoguant avec Claude Chassignet, son double de plume tout en pensant au prochain bon repas qui l’attend, à la chronique qu’il prépare pour le magazine Lire et qui permettra à ses lecteurs de découvrir l’un de ces nombreux auteurs qui est parti avec son œuvre et qui méritait sans doute davantage de considération.
J’imagine aussi que c’est en cheminant avec les trésors de sa bibliothèque qu’il conçoit la trame des histoires qu’il nous offre. Là une description d’Assouan, ici une légende néo-calédonienne. À moins qu’il ne sorte de ses carnets quelques notes de voyage, comme quand il revient d’une virée dans l’ouest américain.
Mais foin de digressions, venons-en à Chassignet et aux bonnes nouvelles que son voisin entend partager avec lui autour d’une dive bouteille, par exemple «une dégustation verticale de corton-charlemagne».
Le livre s’ouvre sur l’une de ces rencontres peu ordinaires que l’on peut faire en voyageant. C’est ainsi qu’il croise, lors d’un séjour en Egypte, une baronne «qui n’était ni allemande, ni autrichienne, mais piémontaise et s’appelait Michaela Balli». On découvrira bien vite que derrière sa noblesse apparente se cachait en fait une starlette qui avait tourné quelques films sous le nom de Lina Graziani avant de se rendre compte qu’elle ferait une carrière plus réussie en se laissant séduire par de riches partis. Um ambassadeur lui fera faire le tour du monde avant de succomber, suivi par un richissime financier, collectionneur, bibliophile, amateur de chevaux et mécène. De Gaviria de la Barta, elle devint Mrs Finch avant de convoler une nouvelle fois avec Hugo von Engenthal-Ballerstein, baron fauché mais qui aimait les femmes et mourut à son tour trois mois après son mariage dans un bordel de Hambourg.
Voilà qui offre à la veuve joyeuse l’opportunité de parcourir le monde et de faire tourner quelques têtes sur son passage, dont celle de notre narrateur.
En passant, il nous parle d’une compatriote qui tient la réception de l’hôtel et pourra l’éclairer sur quelques épisodes encore obscurs, croise le jeune Aïman qui, après avoir été pris à la hussarde par un amateur d’éphèbes exotiques, comprend comment sortir de la misère : «L’attentat a suscité une vocation qu’Aïman a embrassée avec enthousiasme. Son petit bizness de garçon de joie a prospéré rapidement» car il se donnait aussi bien aux hommes qu’aux femmes.
Très vite le lecteur est pris par le charme suranné de ce récit et on en redemande.
Cela tombe bien, car voici l’histoire d’un banquier parisien bien sous tous rapports échoué en Nouvelle-Calédonie. Une gueule. «Combien de coups de tabac et de revers de fortune fallait-il additionner avant de se forger une tronche aussi fascinante ? Il faut croire qu’à certaines natures dégradées l’adversité imprime des stigmates distinctifs, un cachet de race.»
Encore un récit de vie que l’on doit à la curiosité exacerbée du narrateur, mais aussi au partage d’une bonne bouteille : «Par expérience, une expérience jamais contredite, je puis attester que le vin est à l’origine de biens des phénomènes miraculeux.»
Toutefois il sait aussi s’adapter aux coutumes locales et n’hésitera pas à passer au bourbon frelaté quand il tombera en rade lors de sa traversée des Etats-Unis. Car Chassignet passait quelquefois le printemps en Arizona, à Araucania, chez son vieux copain Kenton. Cette fois, il manifesta l’intention d’inviter ses deux filles pour célébrer l’anniversaire de sa femme Linda. Mimsi, la cadette, avait l’intention de venir avec son boyfriend australien qui devait atterrir à Miami.
Aussi fut-il décidé d’aller le chercher en Floride pour faire le voyage en voiture. Plus exactement au volant d’une Buick Skylark des années 80 qui rendra l’âme près de Moriah Hill, quelque part dans cette Amérique profonde. Comme mentionné, «Une tournée générale a vite fait de régler les problèmes, surtout lorsque la boisson est artisanale.»
Au terme de ces aventures, on se retrouve envoûté. Et l’on se prend à espérer que Chassignet « heureux de retrouver ses livres, sa cave, ses chiens, son jardin et ses mets favoris» ne nous offre prochainement d’autres voyages…

Autres critiques
Babelio
Le Figaro (Sébastien Lapaque)
L’Express (Baptiste Liger se rend dans le manoir de Gérard Oberlé)
Causeur.fr (Christopher Gérard)
Le Journal du centre (Philippe Dépalle)

Le début du livre…
« Deux ou trois fois par saison je retrouve Claude Chassignet, un voisin du Morvan, tour à tour chez lui et chez moi. En attendant l’heure du dîner, nous inspectons nos parcs et potagers, nos bibliothèques et nos caves. Puis nous vidons quelques flacons en bavardant de choses et d’autres, avec une préférence pour les sujets cocasses, les histoires absurdes, les nouvelles extravagantes. Au lieu de vitupérer l’époque comme de vieux ronchons, nous nous en amusons en portant des toasts à la santé des renards, des sangliers, des blaireaux et des ragondins. Il nous arrive aussi de rendre hommage aux corbeaux, aux hulottes, voire aux tarasques, licornes, sirènes et autres graoulis. Ces toasts subsidiaires nous obligent à faire sauter quelques bouchons de plus. Un rituel invariable veut qu’avant de passer à table, nous levions un dernier verre à l’oubli, car tout homme a besoin d’oublier quelque chose et de s’étourdir. L’oubli est plus doux que le souvenir, il apporte la quiétude alors que le souvenir trimballe souvent un trouble amer. Les âmes des Anciens cherchaient l’oubli en buvant l’eau du fleuve Léthé. Notre Léthé, c’est le vin. Le ciel a mis l’oubli pour tous au fond du verre. Ainsi parlait le poète de La coupe et les lèvres, un garçon ténébreux et souvent poivré.
La cave de Chassignet est exclusivement bourguignonne, mais elle est exhaustive. La mienne est hétéroclite. Ces joyeux rencards tiennent depuis plus de vingt ans mais, malgré leur pérennité, nos relations sont amicales plutôt qu’intimes. Chassignet est un type ombrageux, farouchement indépendant, une nature chaleureuse mais abrupte qui en a découragé plus d’un. Au temps de Balzac on l’aurait dépeint comme «un grand caractère», une formule polie pour qualifier un mauvais coucheur. Certes, il n’est pas toujours d’un abord gracieux, mais dans ses bons jours, ce sauvage est le vieux gars le plus charmant et le plus drôle que je connaisse. Il croit fermement au libre arbitre et c’est sans doute la seule doctrine qu’il admette. Fort de cette croyance, il mène son existence à sa guise et se fiche de ce qu’on pense de lui. Seul maître de lui-même, il a l’air de toujours prendre la vie du bon côté. Les tempéraments bourguignons sont peut-être naturellement portés à l’optimisme, à l’inverse des complexions rhénanes souvent bilieuses. Après quelques heures en compagnie de ce drille, je me sens ragaillardi. Aussi n’ai-je jamais manqué un de nos rendez-vous. Le plus souvent, c’est chez lui que nous faisons ripaille, car la cuisine de Mireille Larroque, sa vieille gouvernante, est bien meilleure que la mienne. Chassignet ne s’invite chez moi que pour faire diversion à ses habitudes, pour trahir son chardonnay avec un riesling ou un chenin, tromper volnay, pommard et chambertin avec hermitage, gaillac ou barolo. Une irrésistible envie de vin jaune l’a récemment ramené sur mes arpents pour partager une poularde aux morilles, un classique du Jura que je réussis assez bien. »

A propos de l’auteur
C’est dans Nil rouge, le premier roman de Gérard Oberlé, qu’apparaît le personnage de Claude Chassignet, qui fait retour dans Pera Palas puis dans Palomas Canyon, et qui nous donne aujourd’hui « de bonnes nouvelles »…
Chez Grasset, Gérard Oberlé est l’auteur, notamment, de Retour à Zornhof (Prix découverte Le Figaro Magazine, Prix des Deux Magots, 2004), Itinéraires spiritueux (Prix Mac Orlan, Prix Edmond de Rothschild, Prix Rabelais, 2006) et Mémoires de Marc-Antoine Muret (2009). (Source : Editions Grasset)

Site Wikipédia de l’auteur

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