L’été en poche (27)

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N’oublier jamais

En 2 mots
Une jeune fille se jette en haut d’une falaise. Jamal était à quelques mètres : suicide inexpliqué puis meurtres non-élucidés. Une implacable machination.

Ma note
etoileetoileetoileetoile (j’ai adoré)

Si vous voulez en savoir plus…
Ma chronique complète publiée lors de la parution du roman en grand format

Les premières lignes

L’avis paru dans… Le Parisien
« Très complexe, l’intrigue est une équation dont les inconnues s’accumulent au fil des pages. Au point qu’on a parfois l’impression que l’auteur se joue de nous. […] Même ceux qui n’ont pas anticipé l’enquête deviendront accros à cette lecture ultra ludique. »

Vidéo


Michel Bussi parle de «N’oublier jamais» © Production Place des Editeurs

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N’oublier jamais

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N’oublier jamais
Michel Bussi
Presses de la cité
Thriller
500 p., 21,90 €
ISBN: 9782258105546
Paru en mai 2014

Edition poche parue le 7 mai 2015
ISBN : 9782266254571

Où?
Le roman se déroule en France, principalement en Normandie, à Yport, Yvetot, Elbeuf, Bénouville, Grandcamp-Maisy, Lucy, Neufchâtel-en-Bray, Le Havre, Carville-Pot-de-Fer, Vaucottes et à l’île du Large, l’une des deux îles de l’archipel de Saint-Marcouf avec des retours en région parisienne, à Créteil et Courcouronnes, Evry ainsi qu’une évocation de Neufchâtel, dans la banlieue nord de Québec

Quand?
Tout commence en février 2014. Le récit va se développer sur les dix jours qui suivent. A moins que l’histoire ne débute en fait dix ans plus tôt, le 27 août 2004.

Ce qu’en dit l’éditeur
« Vous croisez au bord d’une falaise une jolie fille ?
Ne lui tendez pas la main !
On pourrait croire que vous l’avez poussée. »
Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper. A Yport, parti s’entraîner sur la plus haute falaise d’Europe, il a d’abord remarqué l’écharpe, rouge, accrochée à une clôture, puis la femme brune, incroyablement belle, la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Ils sont seuls au monde ; Jamal lui tend l’écharpe comme on lance une bouée.
Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, gît sous les yeux effarés de Jamal le corps inerte de l’inconnue.
A son cou, l’écharpe rouge.
C’est la version de Jamal.
Le croyez-vous ?

Ce que j’en pense
****
Une machinerie implacable. De celles qui vous broient sans que vous ne puissiez rien à faire. Jusque dans ses invraisemblances. Voilà la force de ce roman de Michel Bussi, passé en quelques années et quelques livres de jeune romancier à maître incontesté du genre.
Avec N’oublier jamais, il le prouve une nouvelle fois de façon magistrale. Tout commence par une découverte macabre en bord de mer, à trois kilomètres d’Yport, le 13 juillet 2014. A la suite d’un glissement de terrain, on retrouve les os de trois squelettes au milieu des blocs de craie. Cadavres qui laissent la gendarmerie perplexe.
Non loin de ces falaises, Jamal s’entraîne. Le jeune homme court avec une prothèse à la jambe pour réussir un pari fou : être le premier athlète handisport à réussir le Trail du Mont-Blanc. Mais sa préparation va être quelque peu perturbée, parce qu’il assiste impuissant à la mort d’une jeune fille. Quelques secondes auparavant il avait ramassé son écharpe rouge et, dans un geste désespéré, lui a tendu le morceau de tissu juste avant qu’elle ne tombe dans le vide.
Mais pour les enquêteurs la thèse du suicide n’est pas la plus vraisemblable. Car comment expliquer la présence des empreintes de Jamal sur l’écharpe que le cadavre portait autour du cou ?
De témoin, il devient très vite suspect. Et les preuves sont tellement accablantes qu’il n’a guère qu’une issue : prouver lui-même son innocence en tentant de comprendre l’enchaînement des faits. En se plongeant dans les archives, dans la vie de la victime, en recueillant différents témoignages, il va découvrir d’autres meurtres… et réussir à embrouiller un peu plus le lecteur.
Mais tous ces événements, tous ces faits ont une logique – soigneusement dissimulée – mais cependant implacable. Qui va conduire à un dénouement aussi surprenant que dramatique.
Michel Bussi prouve une nouvelle fois son savoir-faire et démontre que l’expression « vous ne lâcherez pas ce livre avant la fin » n’est pas si galvaudée que ça.
La remarque s’applique du reste aussi à Gravé dans le sable que l’on trouve également en livre de poche.

Autres critiques
Babelio
L’Express
France Info (Le livre du jour)
Blog Les lectures de l’Oncle Paul
Blog Mots pour mots

Extrait
« J’ai allumé les phares. La chaussée devant moi se rétrécissait. Dans la pénombre, la ligne blanche au milieu de la route devint rapidement mon seul repère. Un fil d’Ariane qui découpait mon chemin en deux parties égales. Mes yeux se concentraient sur cette ligne, hypnotisés, comme si à force de la fixer j’allais parvenir à scinder ma raison en deux chambres étanches.
La première renonçait. J’avais tout inventé. Aucune fille ne s’était suicidée il y a deux jours. Si cette jeune fille existait, elle était morte étranglée, de mes propres mains. Son visage n’était pas celui d’Océane Avril, j’avais confondu avec celui d’un autre meurtre, dix ans plus tôt, celui de sa sœur. Peut-être même avais-je étranglé également Morgane. J’étais fou, je tuais, j’oubliais, je mélangeais mes victimes. Je ne me souvenais pas non plus de Myrtille Camus, mais si j’avais assassiné Morgane Avril, alors, j’avais violé et tué aussi cette troisième fille.
Le ruban blanc dans la lumière crue des phares se déroulait lentement, jusqu’au vertige.
Je comprenais maintenant ces innocents qui avouent aux flics un crime qu’ils n’ont pas commis, après des nuits de garde à vue, après des heures d’arguments, d’hypothèses et de preuves assénés par l’accusation. Ces innocents qui finissent par croire à la vérité énoncée par d’autres, qui en viennent à douter de leurs propres certitudes, celles qu’ils possédaient en entrant dans le bureau du juge. Un virage serré. Le fil d’albâtre vira en épingle à cheveux. Non! cogna la voix dans mon crâne. Non !
La seconde chambre de ma raison résistait encore. Il existait une clé, une explication logique.
Elle était là, proche.
Il suffisait de se calmer, de réfléchir. De reprendre tous les éléments et de les assembler autrement. Il suffisait de prendre de la hauteur, du recul. De dépasser les apparences. De parler avec quelqu’un qui accepterait de me croire. Mona ?. »

A propos de l’auteur
Professeur de géographie à l’université de Rouen, Michel Bussi est devenu le 5e auteur français le plus lu en 2014 et le 1er auteur français de romans policiers en 2014 (Source GFK / tous formats). Il est l’auteur aux Presses de la Cité de Nymphéas noirs, polar français le plus primé en 2011 (Prix Polar Michel Lebrun, Grand Prix Gustave Flaubert, Prix Polar méditerranéen, Prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, Prix Goutte de Sang d’encre de Vienne, 2011…), Un avion sans elle (Prix Maison de la Presse et Prix du Roman populaire, 2012), Ne lâche pas ma main (Prix du roman insulaire, 2013), N’oublier jamais (2014), Gravé dans le sable (2014) et Maman a tort (2015).
Ses ouvrages sont traduits dans 27 pays, les droits de plusieurs d’entre eux ont été vendus pour le cinéma et la télévision. (Source : Editions Presses de la Cité)

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N’oublier jamais
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Fantaisie-sarabande

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Fantaisie-sarabande
Héléna Marienské
Flammarion
Roman
297 p., 19 €
ISBN: 9782081314160
Paru en janvier 2014

Où?
Le roman est situé principalement en France, à Paris, mais aussi à Metz et sa banlieue, à Cannes, à Millau, avec des escales à Clermont-Ferrand, à Neussargues, à Bazeuges, à Nissan-lez-Ensérune, à Bazeuges-sur-Cirq avec quelques escales exotiques en Amérique latine et en Asie.

Quand?
L’action se déroule de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur
Peut-on supporter d’un mari avare et volage qu’il vous empoisonne la vie ? Non : on le tue. Peut-on, lorsqu’on est belle à se damner, supporter de vivre au sein d’une famille de nazillons misérable et malodorante dans les friches de la Lorraine ? Non: on profite de sa beauté pour s’en sortir. Angèle la meurtrière, Annabelle la prostituée de luxe ont dit non. Elles se rencontrent : coup de foudre. Elles disent alors oui, oui à l’amour, la déraison, la passion. Oui, la femme est clairement l’avenir de la femme. Si ce n’est qu’un flic enquête sur le meurtre du mari d’Angèle. Une comédie réjouissante qui mêle fantaisie policière, romance et pornographie débridée.

Ce que j’en pense
***

Parmi les livres que j’ai sélectionné l’an passé figurait ce roman que j’ai failli oublier. J’aurais eu tort!
Cela pourrait ressembler à un polar, à moins que ce ne soit un roman d’initiation ou encore un manifeste féministe. A moins que ce ne soit tout simplement une plongée dans la France d’aujourd’hui. En fait cette fantaisie est un peu tout cela, qui fait se confronter le destin de deux femmes et nous entraîne dans cette sarabande endiablée.
Il y a d’un côté Angèle, l’épouse délaissée d’un pianiste de renom, qui ne supporte plus les humiliations à répétition. Pour régler son problème, elle débite son mari en morceaux et va en composter les morceaux du côté de Millau. De l’autre côté, la jeune Annabelle qui, sur le chemin du collège, préfère l’auto-stop au bus de ramassage et en profite pour arrondir ses fins de mois tout en s’initiant au plaisir tarifé. Elle entrevoit alors une issue à la misère sociale : devenir pute de luxe.
Si les deux femmes se croisent, c’est d’abord à cause d’un cliché dans un magazine people où l’on voit «La jet-setteuse Annabelle Mansuy batifoler avec le pianiste Louis Guillomettaz». Si vous imaginez la femme trompée se venger en s’attaquant à la maîtresse, c’est que vous connaissez mal Héléna Marienské. Depuis Rhésus (de l’influence des bonobos sur le comportement sexuel des pensionnaires d’une maison de retraite), elle nous avait habitué à ce type de rebondissements : Angèle va enfin trouver l’amour avec Annabelle. Cet amour qui se partage comme une offrande, mais laisse à chacun vivre sa vie. Celle de la veuve joyeuse d’une part, entretenant une relation particulière avec le policier chargé de faire la lumière sur la disparition de son mari et celle de l’escort girl de luxe, partant satisfaire les fantasmes des riches aux quatre coins de la planète, tout en n’oubliant pas sa première amie.
C’est gai, quelquefois très cru, mais c’est sans doute une excellente définition du plaisir. Que demander de plus ?

Autres critiques
Babelio
Elle
L’Express
Les Echos
On l’a lu (Sylvie Tanette)

Extrait
« Elle chasse Juno dehors, pose à plat dans l’entrée trois sacs-poubelles de cent litres qui forment un éphémère tapis gris de deux mètres carrés, ouvre la valise, sort les avant-bras, la cuisse droite, le côté droit puis le côté gauche du torse parsemé de poils pâlis et strié de coups de fouet, le pied droit, et voici la tête salement amochée, sang craché, grand front studieux cabossé, yeux bleus exorbités qui sans regard la regardent, joues tuméfiées presque arrachées, rire macabre des lèvres ouvertes sur une dentition lacunaire, langue violacée sortie de la bouche. La fossette du menton, si jolie, a disparu, remplie de glaires virides. Puis les deux mains, importantes les mains, car Angèle a l’idée qu’elles peuvent toujours faire de l’usage. L’index droit, notons nous, est malpropre, comme gainé d’une épaisse poussière.
On continue, la cuisse gauche, les deux bras, les mollets et merde, il manque un pied.
Elle retourne la valise dans tous les sens.
Rien.
Elle pousse un cri rauque, qu’elle étouffe de ses deux mains. Pourpre, elle tente de ne pas s’égarer, d’agir méthodiquement ; descend dans la salle de bains où elle gobe trois Tranxène de vingt milligrammes, remonte examiner le mystère. Ignore la puanteur cruelle, fouille, jure, envoie valser de droite et de gauche demi-membres,
tête et mains, et finit par trouver, sous le torse gauche, un peu enfoncé dans l’abdomen et ses entrailles, le pied farceur. » (p. 26-27)

« Pourquoi lui est-il devenu insupportable à ce point? Elle hausse les épaules, sourit dans le vague. Les voyages en Smart, et les huit heures de train pour rentrer à Millau, et le viaduc multihaubané visible depuis la terrasse, et la misère de l’hiver qui dure et qui s’installe et s’insinue partout, et la solitude qu’elle supporte de moins en moins, et l’Inspiration en berne, congelée dans la cuvette de Millau, et les frasques du vieux qui fait le joli cœur, et le tintouin avec ses donzelles, et sa radinerie qui tournait à la folie, plus il vieillissait plus il était pingre, tout le cirque de la déconsommation, parlez lui de la déconsommation, et les salades de pissenlit et les plâtrées de tofu, et le panier désolant de l’Amap… Et les toilettes sans chasse d’eau, DEHORS! Les toilettes à litière bio maîtrisée dans le jardin où l’on meurt de froid l’hiver et de chaud l’été, ne parlons pas des mouches. (…) Et l’impression d’être faite comme un rat, alors qu’elle est encore jeune, merde! Quel cauchemar… Tout cela est terminé ou peu s’en faut. » (p. 57-58)

A propos de l’auteur
Héléna Marienské est l’auteur de Rhésus (2006), premier roman couronné par de nombreux prix, d’un recueil de pastiches, Le Degré suprême de la tendresse aux Editions Héloïse d’Ormesson et du roman Fantaisie-sarabande chez Flammarion. Agrégée de lettres, elle a enseigné le Français et se consacre désormais à l’écriture. Elle vit entre Paris et l’Auvergne. (Source : Editions Héloïse d’Ormesson, Editions Flammarion)

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Le Détective : Dix enquêtes de Simon Rose

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Le Détective : Dix enquêtes de Simon Rose

Max Genève
Le Verger éditeur
Nouvelles policières
173 p., 9 €
ISBN: 2845741766
Paru en janvier 2015

Où?
Les dix récits sont situés en France, à Paris et en banlieue, en Alsace, à Biarritz en au Pays Basque, en Périgord ou encore en Normandie, à Cabourg.

Quand?
L’action est située de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur

Détective désabusé, Simon Rose vit chez sa mère, consulte régulièrement son psy et conduit une Coccinelle capricieuse, quoique décapotable, baptisée Béatrice.
Sept romans racontent ses exploits, dont l’inquiétante Autopsie d’un biographe (Zulma) et le diabolique Tueur du cinq du mois (Gallimard, Série Noire).
Les dix enquêtes réunies ici nous entraînent de Paris à Biarritz, de l’Alsace en Rouergue, de l’univers de la chasse au monde feutré des gens d’église. Rose se voit enterré vivant, redécouvre Mona Lisa, élucide le meurtre d’un écrivain, s’adonne à l’art de la filature, démasque le filou sous le capitaine d’industrie… Au flair du fin limier, il joint l’humour d’un homme qui «persiste à culbuter les tabous», comme le notait Jérôme Garcin à propos de l’auteur.

Ce que j’en pense
***

Parmi les perles que nous proposent quelquefois de petits éditeurs, il y a cette collection baptisée «les enquêtes rhénanes» qui compte aujourd’hui une vingtaine de titres. Comme son nom l’indique, elle nous propose de découvrir l’Alsace sur des trames policières. Si ce recueil de Max Genève fait un peu exception à la règle, c’est que seules deux des enquêtes de son détective, Simon Rose, se déroulent en Alsace. En revanche l’auteur est né à Mulhouse et s’offre ici une jolie récréation, en faisant une infidélité à Serge Safran, l’éditeur qui publie ses romans depuis de longues années.
Le Détective rassemble donc dix enquêtes de Simon Rose. Un moyen idéal pour ceux qui ne connaissent – pas encore – le personnage de découvrir cet homme grand, svelte, au physique avenant qui parcourt le monde avec un air «d’aimable idiot» au volant d’une Volkswagen décapotable et, quand il ne dort pas, recherche à détricoter les affaires qu’on lui propose.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’enquêtes à la Sherlock Holmes, d’indices qui parsèment le récit, mais bien plutôt d’études psychologiques, de portraits de personnes qui, pour une raison bien particulière, décident de passer à l’acte. Avec cette distance que l’on peut appeler humour, Simon Rose serait presque déçu d’avoir confondu les assassins, de résoudre une affaire, car il n’aime vraiment que chercher, sonder, approfondir. Sur ses pas, on découvre un portrait des mœurs de l’époque. A suivre…

Autres critiques

Babelio

Extrait
« L’affaire a duré des mois et des mois (peut-on seulement parler d’affaire ?), l’enquête une petite semaine. Un jour Simon Rose trouve un message sur son répondeur. Une dame, voix charmante, léger accent allemand, demande à le rencontrer. Il la rappelle à son hôtel. Elle ne peut pas en dire plus au téléphone. Rendez-vous est pris.
Le lendemain, peu avant midi, une jolie femme d’une cinquantaine d’années, vêtue avec élégance, franchit la porte de l’agence 2007. Elle prend place en face du détective, commence à s’expliquer et fond en larmes. Une fois calmée, elle dit s’appeler Nicole Bechstein, oui, comme les pianos, mais ça n’a rien à voir. Elle hasbite en Suisse, à Bâle précisément, son mari est architecte, mais ce n’est pas de lui qu’il d’agit.
Son frère Vincent, un garçon de trente-huit ans qui vivait seul à Paris, s’est tué à moto.
– C’est triste en effet, dit Rose, sincèrement affligé. Acceptez mes condoléances. Comment cela est-il arrivé ?
– La semaine dernière, dans la nuit de lundi à mardi, à quatre heures du matin, il roulait sur le périphérique. Pas de brouillard, route sèche, trafic quasi nul. Il aurait perdu le contrôle de sa moto, une Aprila 900, et serait allé s’écraser à cent quatre vingt kilomètres à l’heure contre un pilier de pont.
– Le conditionnel intrigue le détective. » (p. 103-104)

A propos de l’auteur
Entré en littérature en 1980, Max Genève a publié des essais polémiques, plusieurs recueils de nouvelles et vingt-cinq romans. (Source : Editions Le Verger)

Site Wikipédia de l’auteur

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