Max et la grande illusion

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Voici trois bonnes raisons de lire ce livre:
1. Parce que le premier roman d’Emanuel Bergmann a été un best-seller dans son pays, l’Allemagne et qu’il s’est déjà vendu dans dix pays. Coup de maître pour un coup d’essai, la magie de ce livre est de créer des illusions impressionnantes dans l’esprit des lecteurs et des émotions dans le cœur des gens.

2. Parce que la construction du roman, faisant des allers-retours entre le Prague des années trente et le Los Angeles d’aujourd’hui est aussi audacieuse que réussie et parce que le personnage du petit Max est très attachant. Avec lui, on a envie de croire au «Sortilège de l’amour éternel», le tour du Grand Zabbatini, qui pourrait empêcher le divorce de ses parents.

3. Parce que l’amour du cinéma transparaît à travers les scènes et les descriptions, à tel point que l’on se sent au cœur de l’action, que l’on «voit» les personnages se mouvoir, bref que l’on se fait son propre cinéma. Inutile d’ajouter que l’on comprend d’emblée le potentiel de ce roman sur grand écran.

Max et la grande illusion
Emanuel Bergmann
Éditions Belfond
Roman
traduit de l’allemand par Mathilde J. Sobottke
340 p., 22,50 €
EAN : 9782714474827
Paru en septembre 2017

Ce qu’en dit l’éditeur
Audacieux et original, un premier roman qui nous entraîne dans un voyage rocambolesque, du Prague des années trente au Los Angeles de nos jours. Histoire d’une amitié improbable entre un enfant aux rêves plein la tête et un vieil homme perdu, une œuvre lumineuse, pleine d’émotion, de drôlerie et d’une irrésistible tendresse.
Avant d’être un vieillard cynique et désabusé, Mosche, fils du rabbin Goldenhirsch, était le Grand Zabbatini, un illusionniste de génie. Ah, ça, il fallait le voir envoûter les foules sur les plus prestigieuses scènes européennes! Les grands de ce monde comme les petites gens, tous, même le chancelier Hitler, se pressaient à ses spectacles.
Et puis il y eut la guerre, les camps, la honte, la fuite, l’oubli. Et Mosche coule désormais des jours mornes dans une maison de retraite miteuse à Los Angeles.
Ce qu’il ignore, c’est que quelqu’un le cherche.
Depuis que ses parents lui ont annoncé leur intention de divorcer, Max, dix ans, a le cœur brisé. L’espoir renaît le jour où il tombe sur un vieux vinyle. Sur la pochette, un drôle de personnage et un titre intrigant, Le Sortilège de l’amour éternel. La voilà, la solution! S’il parvient à reproduire le tour, ses parents se réconcilieront. Max n’a bientôt plus qu’une idée en tête: retrouver ce magicien, le Grand Zabbatini…

Les critiques
Babelio 
Publik’Art (Bénédicte de Loriol)
MicMag (Marie Torres)
Blog Les mots de la fin
Blog Doc Bird

Les premières pages du livre

Extrait
« Ça marche, un portable? ». Zabbatini hocha la tête d’un air paternaliste; à vrai dire, il aurait aimé que ce soit un objet plus romantique. Lorsqu’il avait commencé à montrer ce tour, à Berlin, les objets qu’on lui présentait étaient bien plus jolis. À l’époque, les gens possédaient encore des montres à gousset sur lesquelles étaient gravées des mots affectueux que l’on pouvait lire à voix haute, ils avaient des boutons de manchette et des épingles de cravate à leurs initiales, ou encore des mouchoirs aux broderies sophistiquées. Le monde était moins impersonnel. Et aujourd’hui? Aujourd’hui, tout le monde avait le même téléphone, de la même marque, et pourtant ils se prenaient pour des individualistes. »

À propos de l’auteur
Emanuel Bergmann est né en 1972 à Sarrebruck, en Allemagne. Après son lycée, il s’installe à Los Angeles pour étudier le cinéma et le journalisme. Passionné par la magie du grand écran, il a travaillé pour différents studios de cinéma, compagnies de production et éditeurs indépendants. Il partage actuellement son temps entre enseignement, traduction et écriture. Son premier roman, Max et la grande illusion, a été un best-seller en Allemagne et s’est vendu dans une dizaine de pays.
Pour ce brillant coup d’essai, Bergmann a puisé son inspiration au cœur de son enfance, du divorce de ses parents et de l’amour inconditionnel qu’il porte au cinéma. Une expérience riche et intense dont il s’est nourri pour brosser le portrait du petit Max, jeune garçon aussi touchant que déterminé, et nous plonger dans un univers coloré, foisonnant et vibrant d’authenticité. (Source : Éditions Belfond)

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L’été en poche (9)

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Golem

En 2 mots
Un champion d’échecs se rend compte qu’il a été manipulé par son ami neurologue et que son cerveau à été «augmenté» à son insu. Au moment où sa femme est victime d’un accident mystérieux, il choisit la fuite pour tenter de comprendre l’enchaînement des faits. Il va alors partir en Europe centrale, sur les traces de son double, le Golem.

Ma note
etoileetoileetoile (beaucoup aimé)

Si vous voulez en savoir plus…
Ma chronique complète publiée lors de la parution du roman en grand format

Les premières lignes

L’avis de… Ariane Bois (Le Salon littéraire)
« Pierre Assouline n’est jamais là où on l’attend, c’est là une de ses forces, alliée à une imagination débridée et à un style inimitable : pour son dixième roman, l’auteur de Sigmaringen a eu envie de raconter une histoire policière d’un genre un peu particulier. On y croise des hackers, une lanceuse d’alerte, des techno-prophètes, Primo Lévi, Paul Celan et la Kabbale. Assouline explore toutes les pistes, s’amuse, virevolte, met en garde aussi contre les possibilités infinies que pourraient offrir les nouvelles technologies si elles s’allient un jour à une science débridée et sans conscience. Serons-nous tous demain des hommes augmentés, c’est-à-dire munis d’un néo-cortex artificiel directement branché sur le Web ? »

Vidéo


Pierre Assouline présente « Golem ». © Production librairie Mollat

Giboulées de soleil

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Giboulées de soleil
Lenka Horňáková-Civade
Alma éditeur
Roman
340 p., 18 €
ISBN: 9782362791857
Paru en avril 2016

Où?
Le roman se déroule principalement en ex-Tchécoslovaquie ainsi qu’en Autriche. Si Brno, Prague et Vienne sont les villes les plus citées, on y évoque également Paris et les plages d’Istria et de la mer Baltique.

Quand?
L’action se déroule sur près d’un demi-siècle, des années 1930 à 1980.

Ce qu’en dit l’éditeur
Dans un style ample et tendre et des dialogues presque naïfs, Lenka Horňáková-Civade relate dans ce premier roman l’histoire d’une lignée de femmes bâtardes en Tchécoslovaquie de 1930 à 1980.
Elles s’appellent Magdalena, Libuse et Eva et partagent le même destin : de mère en fille elles grandissent sans père. Mais de cette malédiction, elles vont faire une distinction. Chacune a sa façon, selon sa personnalité, ses rêves, ses lubies, son parler et l’époque qu’elle traverse. Malgré elles, leur vie est une saga : Magdalena connaîtra l’annexion nazie, Libuse les années camarades et Eva la fin de l’hégémonie soviétique. Sans cesse des imprévus surgissent, des décisions s’imposent, des inconnus s’invitent. À chaque fois, Magdalena, Libuse et Eva défient tête haute l’opinion, s’adaptent et font corps. Au fond, nous disent-elles, rien n’est irrémédiablement tragique, même les plus sombres moments.
Ces héroïnes magnifiques, Lenka Horňáková-Civade les magnifie encore par son écriture solide et douce, brodée, ourlée, chantante. Moqueuse aussi lorsque la kyrielle de personnages secondaires – paysans, apparatchiks, commères… le requiert.

Ce que j’en pense
****
Quatre femmes puissantes. Voilà, à la manière de Marie Ndiaye un autre titre possible à ce roman fort et bouleversant qui met en scène Marie, Magdalena, Libuse et Eva. Leur point commun : elle naissant de père inconnu. Sous la plume de Lenka Horňáková-Civade cette malédiction se transforme en une sorte de certificat de résistance et de combativité. Quand s’ouvre le livre, nous faisons d’abord connaissance avec Marie quand elle découvre que sa fille Magdalena est enceinte. Les deux femmes, qui vivaient à Vienne au moment où les nazis s’apprêtent à déferler sur l’Europe, ont trouvé refuge dans un village tchèque proche de la frontière autrichienne. Magdalena résume son quotidien ainsi : « Je m’occupe des vaches, de la basse-cour, j’aide à la cuisine. Ça va faire quatre ans. Oui, je travaille ici. »
Ses patrons ont pu éviter la séquestration de leurs biens au sortir de la guerre en intégrant une coopérative et développent en parallèle une biscuiterie. Mais, se méfiant des réformes agraires annoncées, ils sont persuadés que l’avenir de leurs enfants est ailleurs et les envoient étudier dans la capitale autrichienne que Magdalena aimerait revoir avec le père de son enfant qui n’est autre que le fils du propriétaire. Mais, tout comme sa mère, infirmière au service d’un médecin juif – le père de Magdalena – qui disparaît du jour au lendemain, ce projet restera un vœu pieux. Car là encore, le père choisit la fuite, cette fois face à la montée du communisme.
Voilà du reste l’autre intérêt de ce livre qui se déroule sur plus d’un demi-siècle : il nous offre, à travers le destin de ces femmes, un témoignage historique sur l’évolution du pays avec quelques scènes d’anthologie : la réquisition de la vache de Magdalena par les autorités du village, représentées notamment par le maire qui a vendu la vache en question, l’arrivée en 1968 de quelques camarades de l’armée rouge visiblement perdus (les chars russes sont alors à Prague) ou encore l’inscription sur les registres de la coopératives de productions irréalistes : «S’il fallait boire tout ce lait que ces vaches sont censées donner, tout le pays pourrait se faire des bains de lait une fois par semaine».
Malgré les revers de fortune et le poids du communisme, les femmes conservent la ligne de conduite inculquée par Marie, toujours faire face, ne pas s’affecter des moqueries, des insultes ou même des coups, continuer de croire en ses rêves.
Si Libuse devra accepter le joug du communisme, sa fille Eva – qui a peu ou prou l’âge de l’auteur – vivra l’arrivée de Gorbatchev et pourra aspirer à une nouvelle vie et réaliser le rêve de sa mère, voir Paris.
Lenka Horňáková-Civade, qui s’est installée dans le Sud de la France, a écrit ce livre en français, sa langue d’adoption. Une manière de rendre hommage à la littérature qui l’a accompagnée et façonnée, comme elle l’explique dans une postface. Encore une belle découverte de cette année riche de nouveaux talents.

68 premières fois
Blog motspourmots.fr (Nicole Grundlinger)
Blog Le petit carré jaune (Sabine Faulmeyer)
Blog Les lectures du mouton (Virginie Vertigo)
Blog Les battements de mon cœur (Albertine)
Blog Bricabook (Leiloona)

Autres critiques
Babelio
Blog Unwalkers
Le Blog de Yv
Blog Le Mexicain jaune

Extrait
«Il faut le préciser, on est des bâtardes de mère en fille, comme certains sont boulangers ou rois. Aujourd’hui, il n’existe plus de boulangers. Ils ont été remplacés par des boulangeries industrielles qui crachent du pain sans âme (…). Les rois n’existent plus non plus et ont été remplacés, eux, par le Parti communiste. Il faut maintenant être communiste de père en fils. L’avantage avec le communisme, c’est que chacun peut l’adopter, alors que normalement il n’y a qu’un seul roi par pays. »

À propos de l’auteur
Lenka Horňáková-Civade, née dans la province de Moravie en actuelle République tchèque, vit dans le Sud de la France. Elle peint également. (Source : Alma éditeur)
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Golem

ASSOULINE_Golem

Golem
Pierre Assouline
Gallimard
Roman
252 p., 19 €
ISBN: 9782070146185
Paru en janvier 2016

Où?
La première partie du roman se déroule à Paris. On y évoque également le Cap Ferret et Saint-Quay-Portrieux. La seconde partie va entraîner le lecteur à Londres et Oxford, puis en Europe centrale, principalement à Prague mais également en Pologne, à Cracovie, Lodz, Wroclaw, en passant par Vienne, Budapest, Kaunas, Bucarest ou encore Kiev et Iasi.

Quand?
L’action se situe de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur
Soupçonné du meurtre de son ex-femme, décédée dans un mystérieux accident de voiture, Gustave Meyer, grand maître international d’échecs, voit soudain sa vie basculer. En un instant, ce solitaire devient un fugitif partout recherché.
Dissimulé sous une autre identité, isolé des siens, il est rattrapé par ses failles : l’étrange opération chirurgicale qu’il a subie à son insu et qui l’a «golémisé» en décuplant ses facultés mentales ; la relation ambiguë qu’il entretient avec l’ami qui l’a opéré ; le sentiment diffus de ne plus s’appartenir et de devenir un monstre au regard de la société.
Une clé lui manque, qu’il part chercher en errant au cœur de la vieille Europe, deux femmes à ses trousses : Emma, sa propre fille, qui essaie de l’aider, et Nina, chargée de l’enquête policière.
Meyer y parviendra-t-il à temps? Sera-t-il assez solide pour faire face à la vérité qu’il va découvrir?

Ce que j’en pense
***
Comme l’explique l’auteur dans un entretien fort éclairant, «la légende du Golem — en hébreu, cela signifie « masse informe » — est tirée de la Kabbale, qui raconte la création, au XVIe siècle, d’un être artificiel par un rabbin de Prague.» Pierre Assouline s’est emparé de cette vieille légende pour en faire «une histoire très contemporaine, un peu futuriste même, où se mêlent des préoccupations médicales, éthiques, philosophiques, liées à l’humanisme, au post-humanisme et aux théories avant-gardistes du trans-humanisme».
Après avoir été l’objet de nombreux ouvrages et adaptations, ce nouveau «golem» prend les traits d’un maître des échecs, Gustave Meyer, qui souffre de maux de tête. En consultant son ami, le neurochirurgien Robert Klapman, il se dit que l’opération qu’il a subie pour le guérir de ses crises d’épilepsie n’a peut-être pas été le succès qu’on veut lui faire croire. En décidant de mettre la main sur son dossier médical, il va comprendre qu’il a servi de cobaye, qu’on lui a implanté sans le lui dire une électrode dans le cerveau qui décuple ses capacités de mémoire, qu’il a été «golemisé». Car c’est de cette façon qu’il a acquis une mémoire phénoménale. Si on lui montre une position qui a posé problème sur l’échiquier, «non seulement il l’a dénouera dans l’instant mais il dira qui l’a jouée pour la première fois et en quelle année.»
Une découverte qui est concomitante à l’accident de voiture fatal à son épouse et dont les circonstances restent mystérieuses. À tel point que la police, après l’avoir interrogé, décide de faire du mari son principal suspect. Pour Gustave, la seule solution consiste à prendre la fuite afin de disposer de temps pour comprendre quel type de monstre il est devenu.
Dans sa quête, il va être aidé par sa fille Emma. Si elle est persuadée de l’innocence de son père, elle mène son enquête parallèle. «Elle seule devinait que son père craignait moins le jugement d’un tribunal que le reflet d’un miroir. Possédant l’essentiel, ne lui maquait que le superflu».
On le retrouve d’abord à Londres, où il est parti admirer les œuvres de Mark Rothko, – un peintre qui le fascine – puis dans un colloque scientifique où il comprend que pour doper la mémoire, les chercheurs envisageaient bien «des interventions chirurgicales lourdes, délicates, irréversibles sur des sujets sains.».
Mais la police, en la personne part de Nina, est déjà sur sa trace. On comprend bien vite que cette femme «universellement redoutée, jalousée, flattée, critiquée, admirée à la PJ» finira par l’intercepter.
Grâce à de faux papiers, Gustave prend alors la direction de l’Europe centrale, berceau du Golem. À la fois pour se mettre à l’abri, mais aussi pour approfondir l’histoire et le mythe. Sur sa route, il croisera des spécialistes qui lui permettront de détailler les légendes et les versions du golem. Mais cette plongée dans la kabbale, les racines juives, lui livrera-t-elle les clés lui permettant tout à la fois de se libérer de son mal et de s’innocenter ?
Le choix d’une sorte de thriller ésotérique, qui n’est pas sans rappeler Le nom de la rose d’Umberto Eco, offre une lecteur une très agréable manière de revisiter le mythe. Si l’enquête finit, dans la seconde partie, par laisser place aux réflexions sur l’évolution des golems à travers le temps et sur le trans-humanisme, on est saisi par les perspectives scientifiques de l’homme «augmenté». On comprend alors qu’entre Frankenstein et Superman, deux autres personnages inspirés du golem, la frontière est ténue.

Autres critiques
Babelio
Salon littéraire (Ariane Bois)
Blog Parfums de livres
LemaineLivres Le blog de Frédérique Bréhaut
Blog Ça va mieux en l’écrivant
Blog Bigmammy en ligne

Extrait
« Raconter, mais quoi ? Lui expliquer qu’il vivait dans une oscillation. Lui avouer qu’il se sentait l’esprit surchargé de détails. Lui dire que sa tête lui pesait. Mais qu’est-ce qu’un neurochirurgien peut pour un homme qui se sent l’âme floconneuse ?
Tout ce qui nous assaille dans ces moments-là, et que l’on a eu largement le temps de ruminer dans la salle d’attente, ne se raconte pas sans appréhension : une certaine difficulté à faire cohabiter en soi tous les âges que l’on a vécus, le sentiment de se trouver enserré dans une forêt obscure, l’étrange impression d’être comme un animal malade, tu vois à peu près, mon vieux Robert ?
Les médecins comprendront-ils jamais que rien n’est aussi difficile que de nommer ce qui ronge sourdement, que de mettre des mots sur l’innommable. Trop flou, trop confus. Ils réclament de la précision. » (p. 20-21)

À propos de l’auteur
Écrivain, membre de l’Académie Goncourt, Prix Méditerranée (2011). (Source : Editions Gallimard)

Site Wikipédia de l’auteur
La République des livres, blog de Pierre Assouline

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