Tempo

DUMONT_tempo

  RL_2024  coup_de_coeur

En deux mots
Félix est un jeune papa qui essaie de vivre de sa musique. En attendant son album solo, il joue dans le bar de son ami Kacem. Il se souvient de l’époque où, avec le groupe qu’il formait avec Louis, Alex et Rémi, il avait sorti un premier album et entamé une tournée riche de promesses. Et ne veut pas renoncer.

Ma note
★★★★ (j’ai adoré)

Ma chronique

Que reste-t-il de ces beaux jours?

Martin Dumont confirme tout son talent dans ce roman dans lequel Félix se raconte. Ce musicien, qui vient de devenir père, se bat désormais pour assurer l’avenir de sa femme Anna et de son fils Élie. Si le groupe qu’il formait avec Louis, Alex et Rémi est remisé au rang des souvenirs, il rêve d’une carrière solo.

Quand il range sa guitare, après avoir joué quelques morceaux de sa composition dans le bar de son ami Kacem, Félix a le moral en Berne. On lui a dit et répété qu’il était un bon musicien, qu’il y avait quelque chose dans ses compositions et que sa maquette circulait. Mais il est désormais le père d’un petit Élie et se doit d’assumer cette charge trop lourde pour les épaules de sa femme Anna, qui après son congé maternité a retrouvé son boulot d’infirmière et accumule la fatigue.
Il sent bien que c’est sa dernière chance de rebondir, d’entamer une carrière solo, lui qui est passé tout près de la gloire avec son groupe.
Tout avait commencé lorsqu’il avait rencontré Louis, en seconde. Très vite, ils sont devenus amis, très vite il lui a fait aimer la musique, très vite il s’est mis à la guitare.
Quand Alex est arrivée, Félix s’est dit qu’une femme allait apporter des emmerdes. Mais au contraire, elle a su trouver sa place dans ce trio que Rémi est venu compléter. Il fallait bien un batteur pour réussir. C’était le temps des répètes dans une cave, c’était le temps des rêves…
«On s’imaginait sur une scène immense. Public en feu et colonnes d’amplis dans le dos. Louis faisait semblant de haranguer la foule tandis que je lançais des «Bonsoir!» et des «Merci!» aux murs à chaque fin de chanson. On bossait comme des dingues. On voulait progresser, constituer un set et se produire. Le samedi était le plus beau jour de la semaine. Une fois épuisés, on rangeait les instruments, on débriefait, puis on sortait faire la fête.»
En faisant alterner les chapitres dans lesquels Félix se remémore ces années où le groupe s’est construit, leurs premiers succès et leurs premiers excès et les chapitres où le père de famille sent une pression de plus en plus forte sur ses épaules, — «j’ai été assez patient comme ça, je ne veux plus attendre. Rien ne vient jamais et je ne peux plus jouer pour des gens qui s’en foutent. J’ai besoin de fric et peur de perdre Anna. Une trouille pas possible» — Rémi Dumont réussit à donner à ce roman une forte dimension nostalgique. Et nous rappelle combien nos rêves de jeunesse, une fois confrontés à la vie réelle, peuvent être difficiles à assumer. Mais aussi, comme le confie Louis à son ami, que les moments difficiles donnent du sens à tout. Ces moments «qui mettent en valeur le reste. Le plaisir, les frissons, le bonheur. Tout ce que l’on poursuit sans cesse. Et ce que l’on a vécu avant bien sûr! Il faut ça pour se rendre compte à quel point c’était fort. À quel point c’était grand.»
Si Félix est si attachant, c’est qu’il porte avec lui ses blessures narcissiques. Des blessures qui, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous accompagnent aussi.
C’est sans doute aussi la raison pour laquelle ce roman nous touche autant. En le lisant, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il reste de ces beaux jours. De nos rêves d’enfant. A quel moment la réalité de la vie nous a-t-elle rattrapée ? Nos choix ont-ils été judicieux ? Et si c’était à refaire ? Cette réflexion douce-amère sur les moments-clé d’une vie confirme, après Le Chien de Schrödinger et Tant qu’il reste des îles la place de choix que Martin Dumont a pris au sein des romanciers contemporains.

Playlist du roman

Tempo
Martin Dumont
Éditions Les Avrils
Roman
224 p., 20 €
EAN 978238311022
Paru le 3/01/2024

Où?
Le roman est situé à Paris, principalement dans le quartier de Belleville.

Quand?
L’action se déroule de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur
À trente ans, la vie de Félix, c’est Belleville, sa compagne et leur bébé. C’est, le soir, jouer de la guitare dans des bars avec l’espoir tenace de voir sa carrière solo démarrer. Car la gloire, Félix l’a déjà frôlée. Tous les quatre, ils avaient le talent, l’audace, l’osmose. Il y avait la fièvre, l’excitation et l’insouciance. Leur groupe a décollé, puis tout s’est effondré. Alors, arrivé en ce point précis où l’existence l’exige, Félix doit faire un choix : poursuivre encore le rêve ou changer de regard sur sa réalité.

Les critiques
Babelio
Lecteurs.com
Agence Trames

Les premières pages du livre
« I GIMME SHELTER
1
Il n’y a pas d’applaudissements. Les conversations reprennent, je bois une gorgée de bière avant de me réaccorder. J’égraine doucement les cordes. De haut en bas, des graves jusqu’aux aiguës. Les notes s’élèvent et flottent au-dessus de la salle. À mes pieds, la diode de l’accordeur clignote. Je tourne à peine les mécaniques.
Un quart de ton, pas plus. Des réglages fins pour parfaire l’équilibre.
Ma paume revient se caler sur le manche. Ré mineur, do, sol. La guitare vibre, je la presse contre ma poitrine. Sept ans que sa couleur brune m’accompagne partout.
J’aime ses touches en palissandre, son vernis satiné et la rondeur du son qui émane de sa caisse. Derrière elle, je me sens à l’abri. Comme en retrait du monde.
Le public s’agite. L’interlude expire dans un fracas de verre brisé. Il y a des éclats de rire, le raclement des chaises que l’on écarte pour nettoyer le sol. Je me redresse, ajuste le micro et entame un morceau sans attendre le calme.
La basse avec le pouce, la mélodie du bout des doigts.

Je joue et tant pis si personne n’écoute. Il y a des soirs où ça ne me fait plus rien.
Tempo lent, premiers accords. Le bar s’efface à mesure que la musique monte. On bouge encore un peu devant, peut-être qu’on se rassoit. Ça n’a plus d’importance. Je chante d’une voix claire, sans effets ni saturations. C’est un couplet qui traîne, se hisse des profondeurs. J’aime dire que c’est un blues, mais je n’en suis pas sûr. Ça raconte la fin d’une histoire. Pas forcément l’amour, l’amitié aussi. Le vécu en commun. Ce n’est pas triste, peut-être un peu mélancolique. Ça dit qu’on n’y croit plus mais que ce n’est pas grave, qu’il reste quelques regrets et de beaux souvenirs. Surtout pas de remords.
Je ferme les yeux. Je reprends ces paroles qui ne sont pas de moi, ces mots lus pour la première fois sur le carnet de Louis. C’était il y a longtemps. L’époque du groupe et des textes griffonnés au creux des nuits trop courtes.
Des concerts, des chambres d’hôtel. Des morceaux qu’on compose à l’arrière d’un vieux bus. Celui-là, on n’a pas eu le temps de le porter sur scène. C’est dommage. C’est une chanson magnifique.
La soirée s’étire, le set touche à sa fin. Sur les ultimes refrains, quelques silhouettes m’accompagnent en frappant des mains. Dernier accord, remerciements puis
je coupe le micro. Pas de rappel. La lumière revient et la tension tombe. L’adrénaline s’estompe. Je quitte l’estrade, ma guitare sous le bras.
La salle est encore pleine. Je refuse l’alcool tendu par un type éméché, souris aux compliments d’une fille qui dit avoir aimé. Je glisse entre les tables. Au bar, le patron m’accueille d’un air absent. Il dépose le cachet et une pinte devant moi. Un riff connu s’échappe déjà des enceintes suspendues aux murs. J’ai l’habitude. Ici, la fête ne fait que commencer.
J’enfonce les billets dans ma poche, avale une longue gorgée puis sors sans terminer ma bière. Il pleut, des fumeurs abrités lèvent leurs verres dans ma direction. «Chapeau, l’artiste.» Je réponds d’un signe de main, remonte ma capuche et cours jusqu’au métro. Huit stations, cinq minutes encore sous l’averse et me voilà chez moi. L’appartement est silencieux. Dans la chambre, Anna s’est endormie la veilleuse allumée. Je m’abstiens de l’embrasser de peur de la réveiller, d’amputer un sommeil devenu trop précieux.
Allongé dans son berceau, Élie est éveillé. Il babille au milieu de ses peluches, les jambes repliées sur le ventre.
En m’apercevant, il serre les poings et se met à gémir. Je le soulève, le plaque contre mon torse et quitte la pièce en prenant soin de refermer la porte.
Je rejoins le salon, glisse un CD dans le lecteur. Volume au minimum, juste un filet de son pour escorter mon quart. Derrière la vitre, la pluie ne faiblit pas. Elle gifle la fenêtre à chaque rafale. Mick Jagger chante tandis que mon fils s’entraîne à tenir sa tête. «A storm is threatening, my very life today.» Deux mois qu’Élie est entré dans nos vies. Septembre 1988, la dernière semaine de l’été. La nuit de sa naissance, une salve d’orages éclatait sur Paris. Les éclairs illuminaient l’appartement dans d’énormes grondements, des trombes d’eau s’abattaient sur la ville. Pliée en deux par les contractions, Anna a trouvé la force de rire quand j’ai proposé d’appeler le bébé «Tonnerre».
Elle m’a répondu que c’était un nom de cheval, qu’on s’en tiendrait à l’idée initiale si je le voulais bien. Élie est né au petit matin. Dehors, les nuages finissaient de se disperser.
Il se calme. J’ai l’impression qu’il écoute le morceau mais c’est sans doute simplement qu’il s’endort. Pendant la grossesse, je posais une enceinte près du nombril d’Anna et passais des albums entiers. Ça m’amusait de me dire qu’il entendait peut-être quelque chose.
J’ai continué au retour de la maternité. Des dizaines de disques, mes artistes préférés et leurs plus belles chansons.
Anna voulait que je lui chante aussi les miennes mais je n’ai pas osé. Je ne me l’explique pas. Trois fois je suis resté planté devant mon fils, guitare sur les genoux. Je n’ai jamais réussi à sortir une note.

2
Sept heures, je descends à La Pieuvre. Le bar est en bas de l’immeuble. Si tôt, je suis le seul client. Kacem fait couler deux cafés et s’installe avec moi. Trois ans qu’il a repris ce bistrot. Avant c’était un rade. Glauque, sombre et rarement ouvert. Il paraît que c’était un tripot, que des types jouaient aux cartes en pariant des sommes folles.
On entendait parfois des voix s’invectiver à l’intérieur.
La mairie a ordonné la fermeture et Kacem a racheté. Il a tout retapé. Le sol, le comptoir, même l’espace cuisine à l’arrière. Les gens du quartier n’ont pas tardé à revenir.
Un peu pour le bar et beaucoup pour Kacem. Il connaît tout le monde. Il a toujours un mot gentil ou une petite attention. J’ai travaillé pour lui les deux premières années. Il cherchait un serveur et j’avais besoin de fric. Il m’a tout appris. La salle, le bar, la caisse. Jusqu’aux recettes de ses meilleurs cocktails. J’aimais l’ambiance, l’intensité des gros services et la paie régulière. Les soirs plus calmes, je m’installais dans le fond et je jouais mes chansons. Ça plaisait à Kacem. Il n’invitait jamais de groupes mais me laissait carte blanche. En fonction de l’affluence, je poussais les tables, je branchais un micro et montais chercher ma guitare. Les clients appréciaient. Un habitué se joignait de temps en temps à moi. Un contrebassiste de l’opéra de Paris, le meilleur musicien que j’aie jamais rencontré. Je pouvais lancer n’importe quoi, il se calait dessus. Fallait voir sa façon de jouer. Sans forcer, toujours au naturel.
Avec un grand sourire et l’air de penser à autre chose.
J’aurais pu continuer longtemps à bosser à La Pieuvre.
J’aimais ça, je gagnais un salaire correct et le boulot ne manquait pas. J’y laissais mes soirées sans que ça me dérange. Mais avec la fatigue, les jours aussi se sont mis à rétrécir. Je ne touchais plus assez ma guitare et j’ai passé six mois sans écrire un morceau. J’ai pris peur, je suivais une voie qui n’était pas la mienne. J’avais encore trop de rêves à tenir.
J’ai rendu mon tablier en prétendant qu’Anna se plaignait de ne plus me voir. C’était faux, elle bossait souvent de nuit et mes horaires lui convenaient. J’ai menti par crainte que Kacem m’en veuille, qu’il trouve mon choix stupide. Mais je ne suis pas certain qu’il ait cru mon histoire. Il s’est contenté de me dire qu’il comprenait et
qu’il y aurait toujours une place pour moi si je changeais d’avis. Il m’a serré la main, m’a remercié pour le travail abattu puis m’a tendu mon solde de tout compte.
Le soleil se lève, Kacem boit son café d’un trait. La lumière rase souligne les cernes qui creusent son visage. Il ne dort plus assez. Depuis le départ de son dernier employé, il assure tous les services seul. Derrière son bar seize heures par jour, dimanche compris. Il a du mal à recruter. Il répète qu’il cherche juste quelqu’un de fiable, un type compétent ou simplement motivé. Rien de bien compliqué. Comme il ne trouve pas, il désespère et se plaint des jeunes qui ne veulent plus bosser.
Une berline noire apparaît. Kacem se redresse, tiré de ses pensées par le bruit du moteur. La voiture accélère et rebondit sur le ralentisseur qui protège le passage piéton.
Le bas de caisse racle contre le goudron dans un violent crissement. Kacem jubile.
– Ça ne manque jamais. Bien fait crétin, t’as qu’à rouler moins vite!
La bagnole disparaît à l’angle et le calme revient.
J’observe la terrasse vide, l’unique rangée de tables rondes qui habille la façade. L’étroitesse du trottoir interdit de s’étendre. Depuis que la mairie lui a collé une prune, Kacem chasse les chaises de travers. Il houspille les clients, insiste pour qu’on respecte la ligne imaginaire.
Parfois ça râle un peu mais il répond que si on n’est pas content, on peut toujours aller se faire arnaquer sur les grands boulevards. Je n’ai jamais vu personne partir boire sa bière ailleurs.
Kacem touille le fond de son café puis se tourne vers moi.
– Ça va, le petit?
– Ça va… sauf qu’il dort la journée et pas tellement la nuit. Kacem grimace. Il me dit que pour lui c’était pareil.
Son deuxième surtout, impossible de le faire dormir.
Et qu’est-ce que tu as fait?
Il hausse les épaules.
– Rien, j’ai attendu que ça passe.
Je lève le pouce en guise de remerciement et il se met à rire. Je l’écoute m’expliquer que les garçons sont plus difficiles à endormir que les filles. Je ne sais pas si c’est vrai, s’il y a quelque chose de scientifique derrière.
Comme il a l’air d’y croire, je me contente d’acquiescer.
Un premier client s’installe. La rue se remplit peu à peu, des cris d’enfants montent de la cour d’école en face. Une fois leurs mômes déposés, la plupart des parents viennent à La Pieuvre partager un petit déjeuner. Ils s’assoient, parlent boulot et soucis des gosses, se promettent de se voir bientôt puis filent rejoindre leurs bureaux. Les soirs d’été, certains passent aussi boire une bière à la sortie des classes. Les enfants jouent entre les tables en sirotant de la grenadine.
– Et la musique? demande Kacem en mimant le geste
d’un guitariste. Ça avance?
– Ça va. Quelques concerts prévus.
– Et ton plan pour la radio ?
Je secoue la tête et il n’insiste pas. Le silence s’installe quelques secondes de trop. Un taxi tourne à l’angle et s’engage dans la rue. Lui aussi roule trop vite. Au moment de monter le dos-d’âne, il ralentit et la voiture passe sans le moindre frottement. Kacem l’observe avec une moue déçue.
– Un connaisseur, il soupire en débarrassant la table. »

Extraits
« On s’imaginait sur une scène immense. Public en feu et colonnes d’amplis dans le dos. Louis faisait semblant de haranguer la foule tandis que je lançais des «Bonsoir!» et des «Merci!» aux murs à chaque fin de chanson. On bossait comme des dingues. On voulait progresser, constituer un set et se produire. Le samedi était le plus beau jour de la semaine. Une fois épuisés, on rangeait les instruments, on débriefait, puis on sortait faire la fête. » p. 44

« — Je viens à peine d’envoyer les démos. C’est trop tôt pour avoir un retour… Je sens l’exaspération poindre à travers ses phrases.
Il ajoute qu’il faut être patient et d’un seul coup la colère me submerge. Elle fait vibrer ma voix, l’élève à des hauteurs qui ne sont pas les miennes. Je réponds que j’ai été assez patient comme ça, que je ne veux plus attendre. Que rien ne vient jamais et que je ne peux plus jouer pour des gens qui s’en foutent. Que j’ai besoin de fric et peur de perdre Anna. Une trouille pas possible. Est-ce qu’il peut comprendre ça?
Le silence retombe lourdement. Il n’y a plus le moindre bruit derrière. Ni voix ni gloussements. J’entends sa lente respiration à l’autre bout du fil. Il finit par murmurer qu’il comprend, qu’il sait bien que c’est difficile. » p. 98

« À force de jouer, on avait fini par se faire un nom. Sur scène, il y avait un bel équilibre. Alex solaire et apaisée, Rémi aussi carré dans la vie que derrière sa batterie. Louis jouait les feux follets tandis que j’assurais derrière. Il fallait souvent rattraper un refrain, couvrir une fausse note ou s’assurer que le morceau aille jusqu’au bout. Au-delà des concerts, j’avais parfois l’impression de tenir le groupe, de me battre pour nous faire avancer, pour nous recentrer sur notre musique. Alex me surnommait «papa» et Louis me reprochait d’oublier de m’amuser. Je ne relevais pas. J’étais persuadé qu’on pouvait percer, aller plus haut, plus loin. » p. 102

« Tu comprends, Félix? La vie, sans les moments difficiles, ça n’existe pas, hein? Je veux dire, ce sont eux qui donnent du sens à tout. Qui nous inspirent, qui mettent en valeur le reste. Le plaisir, les frissons, le bonheur. Tout ce que l’on poursuit sans cesse. Et ce que l’on a vécu avant bien sûr! Il faut ça pour se rendre compte à quel point c’était fort. À quel point c’était grand. Tu ne crois pas? » p. 201

À propos de l’auteur
DUMONT_Martin_©Chloe_Vollmer-Lo KopieMartin Dumont © Photo DR

Martin Dumont est né en 1988, il est ingénieur pour l’éolien en mer, ancien membre d’un groupe de rock, et vit entre Rennes, Paris et Nantes. Après Le Chien de Schrödinger (2018) et Tant qu’il reste des îles (Les Avrils 2021, Prix France Bleu / PAGE des libraires, sélections Prix des libraires, Prix Relay), tous deux parus en poche chez J’ai Lu, il poursuit avec Tempo (2024) la construction d’une œuvre sensible et fédératrice. (Source: Éditions Les Avrils)

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