Les silences des pères

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En deux mots
À la mort de son père, le narrateur revient à Trappes pour les obsèques. C’est alors qu’il découvre une pile de cassettes, des enregistrements destinés à son propre père au Maroc et qui racontent sa vie d’immigré, sa peine et sa fierté de père. Bien loin de l’image que son fils se faisait de cet homme resté muré dans son silence.

Ma note
★★★★ (j’ai adoré)

Ma chronique

Ce père qui m’était inconnu

Toujours aussi bouleversant, Rachid Benzine raconte dans son nouveau roman comment un fils découvre, après sa mort, la vraie vie d’un père qu’il avait choisi d’oublier. Sa quête devient alors le plus beau des hommages… posthume.

Le narrateur, grand pianiste, ne comprend l’urgence de l’appel de sa sœur que lorsqu’il quitte la scène. Son père, qu’il n’a pas vu depuis des années, vient de mourir. En se rendant à Trappes, dans la cité où il s’était promis de ne jamais revenir, il envisage d’assister aux obsèques avant de repartir pour sa tournée de concerts et un enregistrement prévu de longue date à Berlin.
Un peu gêné quand l’imam lui indique que c’est à lui de procéder à la préparation du corps, il se retrouve en présence d’un homme qu’il avait choisi d’oublier, mais dont il se rend compte qu’il ne savait pas grand-chose, lui qui restait muré dans ses silences.
C’est la découverte, derrière un carreau descellé de la salle de bains, de cassettes soigneusement emballées et datées et d’un magnétophone, qui va lui permettre de combler ses lacunes et de découvrir le vrai visage du défunt.
C’est en 1065 qu’il débarque en France, après avoir été sélectionné par l’émissaire des charbonnages de France. Ce dernier avait sélectionné le sud marocain pour trouver de la main d’œuvre dure au travail et docile.
Lorsqu’il arrive à Lens, il vient – sans le savoir – briser une grève en remplaçant les mineurs qui revendiquent de meilleures conditions de travail.
Pendant des années il racontera son quotidien à son père. S’il ne se plaint jamais, c’est entre les lignes que l’on comprend ses difficultés et la nostalgie d’un pays qu’il ne reverra jamais.
En écoutant les cassettes dans leur chronologie, son fils comprend qu’il lui manque une grande partie de son histoire et va alors éprouver le besoin de retrouver les hommes et les femmes qui l’ont côtoyé, qui pourront lui permettre de comprendre comment il a pu s’extraire de la mine pour une usine à Aubervilliers, puis une autre à Besançon, l’emblématique fabrique de montres Lip.
Au fur et à mesure que les pièces du puzzle se rassemblent, son opinion va radicalement changer. Notamment lorsqu’il découvre l’histoire d’amour qui va tourner au drame lorsque son père lui refuse le mariage. Résigné, le fils abandonne son projet et trouvera plus tard une « épouse de compensation », la mère de ses enfants.
C’est aussi là une raison de son mutisme. Des blessures qui marquent et qu’on sait ne pouvoir partager.
Rachid Benzine, de sa plume élégante et pudique, dit en phrases simples ce destin douloureux et cette envie de reporter tous ces rêves de réussite sur sa progéniture. Car le père a compris que lui n’aura que la souffrance, la douleur de l’exil et l’espoir que la génération suivante viendra effacer sa peine. Tout aussi bouleversant que Voyage au bout de l’enfance, son précédent roman qui parlait lui aussi de l’arrachement à sa terre natale, ce roman s’inscrit tout à la fois dans ces œuvres qui racontent l’immigration et le monde ouvrier des Trente glorieuses, de Élise ou la vraie vie de Claire Etcherelli à L’art de perdre de Alice Zeniter ou nous près de nous au Ventre des hommes de Samira El Ayachi qui a elle aussi un père mineur de fond. Mais on pense aussi à L’étranger d’Albert Camus, si proche par la thématique mais aussi la langue. Magnifique.

Les Silences des pères
Rachid Benzine
Éditions du Seuil
Roman
176 p., 17,50 €
EAN 9782021477764
Paru le 18/08/2023

Où?
Le roman est situé au sud Maroc puis à Lens, Noyelles-sous-Lens, Aubervilliers, Besançon, Trappes, à Paris ou encore en Camargue.

Quand?
L’action se déroule de 1965 à 2022.

Ce qu’en dit l’éditeur
Un fils apprend au téléphone le décès de son père. Ils s’étaient éloignés : un malentendu, des drames puis des non-dits, et la distance désormais infranchissable.
Maintenant que l’absence a remplacé le silence, le fils revient à Trappes, le quartier de son enfance, pour veiller avec ses sœurs la dépouille du défunt et trier ses affaires. Tandis qu’il débarrasse l’appartement, il découvre une enveloppe épaisse contenant quantité de cassettes audio, chacune datée et portant un nom de lieu. Il en écoute une et entend la voix de son père qui s’adresse à son propre père resté au Maroc. Il y raconte sa vie en France, année après année. Notre narrateur décide alors de partir sur les traces de ce taiseux dont la voix semble comme resurgir du passé. Le nord de la France, les mines de charbon des Trente Glorieuses, les usines d’Aubervilliers et de Besançon, les maraîchages et les camps de harkis en Camargue : le fils entend l’histoire de son père et le sens de ses silences.

Les critiques
Babelio
Lecteurs.com
Jforum.fr (Maurice-Ruben Hayoun)

Les premières pages du livre
« Le pianiste est penché sur son clavier. Ses bras tombent sur l’instrument, épuisé, comme vaincu. Ses mains sont cachées par l’immense piano. Dans la salle de concerts de l’Opéra de Cologne, l’auditoire reconnaît les notes de la sonnerie annonçant habituellement le début d’un concert. Le silence se fait. Ce n’est pourtant pas l’avertissement mais le concert lui-même qui débute. L’improvisation durera une heure et six minutes.
Keith Jarrett n’avait pas dormi.
La veille, il était à Lausanne. Dans la voiture et traversant la nuit la Suisse et l’Allemagne, il n’a pas pu trouver le sommeil. Il a bien tenté, allongé sur la banquette arrière. Les nerfs à vif, il n’a pu s’endormir. Il se souvient de ces lumières orangées dans l’obscurité, le long de la route et sous les tunnels, comme une veilleuse dans une chambre d’enfant. Le chauffeur baissait parfois la vitre, s’y engouffrait l’air froid du mois de janvier.
Le vieux Bösendorfer sur lequel il doit jouer ce soir, il l’a découvert en fin de matinée. Le piano ne lui plaît pas. Il sonne comme un mauvais clavecin. Il ne fait pourtant pas une scène. Il a horreur des crises. Autant, peut-être, que du ridicule à jouer sur un piano désaccordé. Alors, il s’en accommode. Sans rien dire, il ruse. Les aigus résonnent, stridents, ce sont des aiguilles qui l’agacent, et il s’en écarte, évitant les notes les plus à sa droite. C’est au milieu du clavier que ses mains improviseront, avec quelques escapades vers sa gauche, usant les graves et leur lourdeur, pour créer une suite d’ostinatos entêtants.
La cassette du concert, je l’entends encore. Les bruits de l’audience dans la salle, et la voix de Keith Jarrett, comme Glenn Gould, chantant parfois par-dessus les notes. Il faut, pour l’entendre, monter le son. Je revois le salon de notre appartement. Les fenêtres grandes ouvertes du onzième étage d’une tour de la cité. Un après-midi de juillet. Je me souviens du silence, et si je ferme les yeux je revois mon père dans son fauteuil.

I
TRAPPES
2022
1
Avant d’entrer sur scène, je m’isole pour mieux me concentrer. Mon père, lui, n’a jamais quitté les coulisses. Il se tient là, sans dire un mot. Si je m’efforce de l’entendre, de faire résonner sa voix dans ma mémoire, aucun son, aucune intonation. Pas même une expression. Aucun mot du pays, de Basmala – rien. Ma mère était sa voix. Elle parlait pour lui, lisait au travers de ses non-dits, comprenait ses soupirs. On dit que c’est ça, l’amour. Je crois plutôt que c’était de la lâcheté. Une amputation volontaire, un choix – celui d’être assisté. Laisser à d’autres la parole, le bruit, le brouhaha, les ordres et les mots doux. Leur laisser les chants et les berceuses, car lui avait le silence et l’amertume. À lui la possibilité de rester en retrait, à nous la nécessité des responsabilités. Pour maman, les cris à l’annonce de la mort d’Ibrahim. Pour moi, les sanglots lorsqu’elle disparut à son tour. Pour mes sœurs, les larmes le jour de sa mort. Et lui, toujours silencieux. Encore aujourd’hui, jusque dans sa tombe. Mon père était un exilé.

C’est une fois dans la loge, après le récital, que j’ai pu enfin appeler ma sœur. Depuis ce matin, elle me bombarde de textos : Rappelle-moi ; C’est urgent, rappelle. Le dernier, j’ai fini par comprendre : C’est papa, rappelle. Des années que je ne l’ai pas vu, des années que je me refuse à le voir. Il n’y a pas eu de brouille, avec lui c’est impossible d’aller au conflit. Quand j’ai intégré le Berkley College dans le cadre d’un programme d’échange entre conservatoires de banlieue et grandes écoles américaines, j’ai quitté notre famille, la cité, Trappes, avec la ferme intention de ne jamais revenir. Et depuis, j’ai tenu parole. Je croisais simplement mes sœurs lors de concerts à Paris. L’année dernière, à Pleyel, nous avons bu un verre au bar du théâtre. Elles m’ont présenté leur mari, m’ont montré des photos de leurs enfants. Malika habite encore la cité, le même immeuble que papa. Elle m’a proposé de passer la soirée avec eux. Elle espérait sans doute que je le voie. J’ai coupé court à la discussion. « Un vol aux aurores pour Berlin. » « Je suis si heureux de vous avoir vus, merci, merci d’être venus. » « Il faut que j’aille me reposer mais un jour, si la maison de disques me laisse un peu tranquille, alors peut-être, oui, je passerai vous voir. »

2
Il a fallu qu’il meure pour que je revienne.

Vingt-deux années. Et rien n’a changé. La même dalle de béton. Les mêmes visages. Ceux d’enfants devenus pères, de pères devenus grands-pères, de petits-enfants qui grandissent à l’ombre des mêmes tours. Tout disparaîtra avec eux.

« Il n’a pas souffert », me disent mes sœurs comme pour me rassurer. Je n’ose pas leur avouer que je le croyais déjà parti depuis plusieurs années. Qu’il n’était plus qu’un lointain souvenir. « Il est encore à l’appartement, dans sa chambre. Si tu veux le voir. » Elles me remercient d’être présent. « C’est important, ça lui aurait fait plaisir. » Je n’ose pas leur dire que ce sont des paroles convenues. Que leur deuil n’est pas le mien. Que pour pleurer quelqu’un, il faut l’avoir aimé. Que pour regretter un mort, on doit éprouver plus que des regrets. Que la mort n’annule pas tout. Khadija me raconte que c’est elle qui a découvert notre père sans vie, il y a deux jours. Elle passait plusieurs fois par semaine lui déposer ses courses. Sa chicorée, ses biscottes, son beurre, la même marque depuis toujours. Des plats qu’à tour de rôle avec Malika elles préparaient, sa tombina qu’il aimait tant, mais sans doute moins que celle de maman. Ce matin-là, elle m’explique qu’en ouvrant la porte, elle savait. « Sa présence n’était plus là. » Un grand vide aurait envahi jusqu’à la cage d’escalier. Il ouvrait les fenêtres très tôt le matin. Il n’aimait pas que ça sente le renfermé. Elle avait poussé la porte et l’avait trouvé là, assis dans son fauteuil, face à la fenêtre, dans son costume du dimanche. Il tenait dans ses mains son misbah, les perles de bois enroulées autour de ses doigts. Il est passé de vie à trépas en faisant rouler entre ses phalanges quatre-vingt-dix-neuf perles de bois. Quatre-vingt-quatre ans, ou presque, et toujours la même piété infantile. Avait-il peur ? Le médecin avait conclu à un infarctus.

Quand j’entre dans le salon, je retrouve l’odeur du papier peint de mon enfance. Une senteur chargée, lourde, poisseuse. Je retrouve le salon où mes parents dormaient. Le canapé qu’ils dépliaient le soir venu, après notre coucher, et qu’ils repliaient à l’aube. Les voisins ont préparé du thé et des gâteaux. Ils ont même installé au milieu de la pièce une table en plastique recouverte d’une toile cirée, comme s’il fallait suivre religieusement le protocole d’un rituel immuable qu’on se devrait, tous, de respecter. On nous a parlé, on nous a entourés, on nous a étouffés.

3
– Je dois rester quelques jours encore… L’enterrement a lieu samedi. Dimanche, je dois aider à vider l’appartement. À trier ses affaires… enfin ce qu’il faudrait garder, ce que mes sœurs voudraient garder…
– Je comprends. J’ai annulé tes dates jusqu’à lundi. Tout le monde comprend. Je maintiens Dublin, mardi ? Ou tu veux qu’on annule aussi ?
– Non, non, ça ira… je rentre lundi. Dimanche soir, si je peux. C’est l’affaire de trois jours.
– J’ai calé les répétitions en fin de semaine prochaine. Tu te souviens que l’enregistrement des Suites commence dans quinze jours à Berlin ? On pourra pas décaler… Je te raconte pas la pression que me mettent les producteurs d’ECM… En même temps, c’est toi qui tenais absolument à faire un disque avec eux…

4
C’est à la fois mon père et un étranger qui est mort.

La veille de l’enterrement, mes sœurs m’ont informé qu’étant le seul garçon de la fratrie, il fallait que je m’occupe de sa toilette rituelle. J’ai pensé sauter dans un train. Disparaître à jamais. L’employé des pompes funèbres m’a tendu un fascicule, pareil à ceux qu’on glisse dans les boîtes aux lettres pour vanter des vacances au ski. Dessus, il avait écrit au stylo-bille l’horaire prévu. Il avait également entouré la partie qui résumait le déroulement de la toilette mortuaire et la mise en linceul, comme pour souligner à quel point j’étais ignorant.
Laver mon père pour son dernier voyage… L’idée me révolte. Je le maudis une fraction de seconde d’être mort comme ça, sans prévenir. Je lui demande pardon dans la foulée, puis le remaudis aussi sec. Lui et mes sœurs, les Arabes, les musulmans et pour finir tout ce qui existe sur Terre. Seul Dieu échappe à mon emportement. Un réflexe aussi superstitieux que vain.

Extraits
« C’est une fois dans la loge, après le récital, que j’ai pu enfin appeler ma sœur. Depuis ce matin, elle me bombarde de textos: Rappelle-moi; C’est urgent, rappelle. Le dernier, j’ai fini par comprendre: C’est papa, rappelle. Des années que je ne l’ai pas vu, des années que me refuse à le voir. Il n’y a pas eu de brouille, avec lui c’est impossible d’aller au conflit. Quand j’ai intégré le Berkley College dans le cadre d’un programme d’échange entre conservatoires de banlieue et grandes écoles américaines, j’ai quitté notre famille, la cité, Trappes, avec la ferme intention de ne jamais revenir. Et depuis, j’ai tenu parole. Je croisais simplement mes sœurs lors de concerts à Paris. L’année dernière, à Pleyel, nous avons bu un verre au bar du théâtre. Elles m’ont présenté leur mari, m’ont montré des photos de leurs enfants. » p. 18

« Et tu sais pourquoi les jeunes ils ne connaissent plus ces histoires ? Parce que les vieux comme ton père ils ont voulu que toutes les souffrances, tout ce qu’ils ont subi, s’arrêtent avec eux. Ils voulaient vous en préserver Pour que vous soyez libres de réussir votre vie, sans rancœur, sans amertume. Parce que même s’ils n’ont vécu qu’une existence très modeste, ils n’aspiraient pas à autre chose pour eux-mêmes. C’est pour vous qu’ils ont tout sacrifié. La réussite de leur exil ce n’est pas la leur, mais c’est celle de votre génération. Cette mémoire à transmettre, c’est pas pour nous mais pour les autres. Tous les autres. Tous ceux qui sont morts au fond. Tous ceux qui sont morts de la silicose. Tous ceux qui sont morts sur tous les chantiers, broyés, décapités, pulvérisés. Et aussi pour tous ceux qui ont simplement souffert d’avoir quitté leur famille. » p. 63

« Pour rejoindre son ami Driss, qui vivotait à Sochaux, il a démissionné. D’une usine à l’autre, il n’a plus remis les pieds dans le monde de la musique… Je l’ai recroisé plus tard, mais ce n’était plus le même homme. À peine il m’a salué. Je l’aimais beaucoup ton père, tu sais. il était différent… on l’oubliait pas. » « Il faut que je te raconte notre plus grand exploit: Le concert d’Oum Kalthoum en novembre 1967 qu’on a organisé à l’Olympia. Pour nous, c’était un événement. Mais on était loin d’imaginer que les deux seuls concerts qu’elle donnerait dans le monde, en dehors des pays arabes, c’était ces deux concerts-là. Le soir de la première, je peux te dire que dans ma vie de producteur et éditeur de musique, il y a eu un avant et un après. C’est comme si on avait vécu une expérience de mort imminente tous ensemble. Ce que nous, les spectateurs, ont vécu et partagé ce soir-là, cela ne peut pas se raconter. C’était la Callas et Piaf dans une seule personne. Avec son père, on était vers le milieu de la salle. Un silence de mort au lever du rideau. Elle était en robe verte, assise au milieu de vingt-cinq musiciens en smoking. La salle l’a accueillie dans une joie collective. Je n’avais mais vu ça. Comme si quelque chose passait entre nous tous, qu’on pouvait pas exprimer. J’en ai encore la chair de poule et les larmes aux yeux. » p. 97

« Je tenais mon père pour la cause de tous les malheurs de ma famille. Dès mon adolescence, je l’ai rejeté. La mort violente de mon frère avait été une telle meurtrissure. Son silence avait été une forme de lâcheté. Ibrahim, un soir d’été, baptisant la nouvelle mobylette d’un ami, avait été pris en chasse par deux motards qui revenaient d’une intervention policière dans la cité voisine, La Verrière. Craignant un contrôle d’identité, il avait accéléré. Un coup de guidon trop vif et l’accident était arrivée. L’absence de casque fit le reste. Il agonisa dix minutes sur le bitume et c’en fut fini de mon frère.
À l’annonce de sa mort, la cité s’était enflammée. Tout le quartier voulait casser du flic. Mon père était monté sur un conteneur de poubelle pour calmer la foule. À l’enterrement, le recueillement fut total. » p. 102

À propos de l’auteur
BENZINE_Rachid_©Christophe_BeauregardRachid Benzine © Photo Christophe Beauregard

Rachid Benzine est enseignant et chercheur, auteur de nombreux essais dont l’un en dialogue avec Delphine Horvilleur, Des mille et une façons d’être juif ou musulman (Seuil). Sa pièce Lettres à Nour a été mise en scène avec succès dans plusieurs pays. Après Ainsi parlait ma mère, Dans les yeux du ciel et Voyage au bout de l’enfance, il signe avec Les Silences des pères un roman bouleversant et lumineux. Un road trip de la mémoire. (Source: Éditions du Seuil)

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